Notice biographique

Sophie Voillot, photo Pierre Crépô

Née à Marseille, Sophie Voillot a grandi au Québec et vit maintenant à Montréal. Après des études en littérature et en linguistique, elle a brièvement travaillé comme scénariste, puis s’est tournée vers la terminologie et la traduction, métier qu’elle exerce depuis plus de vingt ans.

Après des années fertiles en apprentissage au sein des services linguistiques de Nortel entre autres, on l’a présentée à Antoine Tanguay, occupé à préparer la première saison des Éditions Alto. À sa grande surprise, il lui a confié la traduction de Miles et Isabel de l’australien Tom Gilling en 2004. Suivi, en 2005, d’Un jardin de papier, de Thomas Wharton, qui lui a valu son premier prix littéraire du Gouverneur général en 2006.

Finaliste aux GG en 2007 avec La fin de l’alphabet, version française de l’œuvre de C.S. Richardson The End of the Alphabet, puis en 2008 pour sa traduction du Logogryphe de Thomas Wharton, Sophie Voillot a également traduit vers le français le premier roman de Rawi Hage, De Niro’s Game (Parfum de poussière), qui a remporté le Prix des libraires dans la catégorie roman québécois, ainsi que le Combat des livres, en 2009. Elle remporte  à nouveau un prix littéraire du Gouverneur général en 2010 pour sa traduction du second roman de Rawi Hage, Le Cafard.

Après avoir figuré parmi les finalistes du GG 2011 pour sa traduction du roman de David Homel Le droit chemin, publié chez Leméac/Actes Sud, Sophie Voillot reçoit une troisième fois le prix du Gouverneur général en 2013 avec L’enfant du jeudi d’Alison Pick, paru aux Éditions du Boréal.

Le sous-majordome de Patrick deWitt, paru chez Alto, se classe parmi les finalistes en 2017, et Onze jours en septembre, de Kathleen Winter publié par les Éditions du Boréal, en 2019.